Alors que vous vous apprêtez à devenir propriétaire, les déperditions énergétiques des logements que vous visitez ou du logement sur lequel vous jetez votre dévolu doivent faire partie de vos préoccupations, car le chauffage sera probablement votre première dépense. Il est essentiel de bien évaluer l’isolation du bien pour éviter des surcoûts liés à une consommation excessive d’énergie. Un logement mal isolé entraînera une facture énergétique plus élevée et un confort moindre. Pensez à vous renseigner sur les éventuels travaux d’amélioration énergétique à prévoir, car ils peuvent aussi impacter la valeur à long terme de votre investissement.
Pourquoi améliorer le potentiel énergétique de votre logement ?
En moyenne, le ministère du Logement estime que les Français dépensent 1 600 € par an à se chauffer, mais cette somme peut être plus élevée si le logement est mal isolé. Rappelons aussi que réduire les émissions de gaz à effet de serre est devenu une priorité mondiale et que les maisons et les immeubles sont responsables de 23 % de ces émissions en raison du chauffage en hiver ou de la climatisation en été.
De plus, près de deux-tiers des logements en France ont été construits avant le choc pétrolier de 1974 et ne sont donc pas du tout ou sont faiblement isolés.
Voilà pourquoi depuis quelques années, les pouvoirs publics subventionnent les travaux d’isolation et d’économie d’énergie. Dans certains cas, ces travaux sont même obligatoires.
Du coté des propriétaires, réaliser ce type de travaux permet de dépenser moins en chauffage et de bénéficier d’un confort plus important en hiver comme en été. Des travaux peuvent donc s’avérer judicieux, d’autant plus que des aides sont disponibles. C’est souvent au début de l’acquisition que ces travaux d’isolation sont entrepris et certains outils sont d’ailleurs prévus à cet effet, comme le prêt à taux zéro.
Les maisons et les immeubles en copropriété sont aidés par les pouvoirs publics, mais ces deux types d’habitat ont des obligations différentes dans ce domaine. L’avantage d’une maison est que vous êtes seul à décider des travaux. Personne ne peut vous bloquer dans votre décision, comme cela peut se produire dans les copropriétés. De plus, vous êtes le seul à profiter des économies d’énergie : si vous isolez, vous ne serez pas contrarié par votre voisin qui gardera les fenêtres grandes ouvertes en plein hiver.
Mais les copropriétés bénéficient d’aides importantes ainsi que d’outils et de réseaux de professionnels plus importants. Quel que soit votre logement, voici la marche à suivre.
Réaliser un diagnostic fiable
Lorsque vous visitez des maisons et regardez les documents obligatoires, on vous donne la consommation énergétique de ce logement. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) évalue sur une échelle allant de A à G la consommation annuelle d’un logement ainsi que son niveau d’émission de gaz à effet de serre. Avant de se lancer dans des travaux, la première étape est de bien regarder ce document afin de voir où se situe la consommation de la maison sur cette échelle.
Ce diagnostic est souvent assez succinct. Idéalement, il est préférable de réaliser une véritable étude thermique. Le but de cet outil est d’étudier le bâtiment, de voir à quel endroit les déperditions sont les plus fortes. Trouver un bon bureau d’étude n’est pas toujours chose facile.
Il faut donc éviter dans un premier temps les démarcheurs, les demandes pressantes des fournisseurs d’énergie comme Engie (ex-GDF-Suez) et EDF. Le mieux est de se renseigner auprès d’un conseil fiable : l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) vous met en relation avec un conseiller afin de vous accompagner dans votre réflexion et vous donner les coordonnées d’un bureau d’étude. Vous pouvez aussi aller sur le site www.renovation-info-service.gouv.fr, appeler un conseiller au 0808 800 700, ou bien rechercher un conseiller dans votre zone géographique.
Rappelons les différentes classes de logement en matière de consommation énergétique.
Les différentes catégories de logement selon leur consommation énergétique
Consommation d’énergie en kWh / m2 /an | Classe du logement | Types de logements concernés |
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< 50 | A | Performance désormais obligatoire pour toutes les maisons neuves |
(l’un des objectifs de la réglementation thermique 2012) | ||
< 51 à 90 | B | Logements construits dans les années 2000 |
< 91 à 150 | C | Logements construits dans les années 1990 |
< 151 à 230 | D | Logements du x1xe siècle, construits en pierre |
< 231 à 330 | E | Logements antérieurs à 1973 et qui n’ont pas été isolés |
< 331 à 450 | F | Logements antérieurs à 1973 et qui n’ont pas été isolés |
< 451 | G | Logements les plus énergivores construits entre 1950 et 1970 et qui n’ont pas fait l’objet de travaux d’isolation. Ce sont des épaves thermiques. |
Outre la mesure des déperditions énergétiques, l’analyse permet de chiffrer les économies par an et le temps de retour sur investissement. On considère en général que celui-ci est de quinze à vingt ans, mais cela pourrait varier en fonction de l’augmentation du prix de l’énergie. Cela peut sembler long, mais la motivation première est d’abord de bénéficier d’un meilleur confort, car il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir froid chez soi. De plus, vous valorisez votre logement, ce qui permet de mieux le revendre ultérieurement.
Lors d’une rénovation, on pense généralement à changer les fenêtres mais, en fait, elles ne sont responsables que de 15 % des déperditions de chaleur. La toiture représente 25 % des déperditions, et ce taux est de 20 % pour les murs et de 20 % pour les sols. Il est de 20 % pour la ventilation, notamment lorsque le logement est équipé de ventilation mécanique contrôlée (VMC), c’est-à-dire qu’un moteur extrait l’air chaud du logement et fait entrer de l’air froid.
Trouver un artisan fiable est également nécessaire. Sachez que pour obtenir les aides prévues (voir plus loin), il faut passer par un artisan reconnu « garant de l’environnement » (RGE). La liste des artisans est consultable sur le site www.renovation-infoservice.gouv.fr, puis vous rentrez le nom de votre ville de façon à voir quel artisan se situe près de chez vous. Le label RGE est attribué par trois organismes de qualification, accrédités par le Comité français d’accréditation (Cofrac, www.cofrac.fr). Les artisans déjà titulaires des marques des organisations professionnelles Ecoartisan de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) ou de la FFB bénéficient automatiquement de la mention RGE.
Depuis le décret n° 2016-711 du 30 mai 2016, une personne transformant un garage ou toute autre annexe en pièce à vivre doit isoler les parois opaques donnant sur l’extérieur (même s’il s’agit d’une pièce enterrée ou semi-enterrée).
Isoler sa toiture
Puisque la toiture est la principale source de déperdition de chaleur, idéalement, c’est par elle qu’il faut commencer. Si les combles ne sont pas aménagés et que vous ne souhaitez pas les transformer en pièce à vivre, vous pouvez isoler en mettant une couche d’isolant et une seconde couche croisée sur le sol entre les solives. Il peut s’agir de laine minérale (laine de verre et laine de roche), mais il y a aussi des isolants écologiques comme la laine de chanvre, des laines de bois, etc. Le site www.terrevivante.org donne ainsi de nombreuses informations sur les matériaux isolants écologiques.
Ce type de travaux peut être réalisé soi-même. En revanche, cela n’ouvre pas de droit.
Mais il est aussi possible pour des combles difficilement accessibles de mettre de l’isolant en vrac, soufflé par des machines. Dans ce cas, il faut faire appel à des professionnels. Flocons de laine minérale ou flocons de ouate de cellulose peuvent être utilisés.
Il faut naturellement vérifier que la toiture est bien étanche, car si l’isolant est mouillé, il ne joue plus du tout son rôle.
Si les combles sont aménagés ou si vous prévoyez de les aménager, c’est le moment de les isoler avec la laine de verre ou de laine de roche doublée d’un parement. Il faut se renseigner auprès de l’artisan RGE sur ce qu’il convient de choisir, car les performances dépendent des matériaux. Vous pouvez vérifier les informations fournies auprès de votre point rénovation info service.
Si les matériaux sont importants, la mise en œuvre est aussi fondamentale, car c’est elle qui fait la différence : un isolant mal posé diminue considérablement les performances de l’ensemble.
Il y a deux grands principes à retenir sur l’isolation de la toiture. Premièrement, l’étanchéité à l’air : il faut donc que l’isolant soit posé correctement, sinon cela créé des faiblesses dans l’isolation que les professionnels appellent « ponts thermiques ». Deuxième principe : il faut que l’humidité produite dans la maison puisse s’évaporer. Il faut donc laisser des lames d’air entre les murs et l’isolant, et munir les isolants d’une membrane souple qui fait office de pare-vapeur.
Le pare-vapeur est situé du coté chauffé (vers l’intérieur). Les panneaux semi-rigides et les rouleaux de laine minérale sont souvent revêtus de pare-vapeur.
Enfin, c’est parfois à l’occasion de la réfection de la toiture que des travaux d’isolation peuvent être réalisés. En effet, une fois toutes les tuiles ou ardoises soulevées, un isolant peut être posé. Mais c’est une technique difficile à mettre en œuvre, car la charpente doit pouvoir supporter le poids supplémentaire de l’isolant. Dans ce cas, il est impératif qu’un architecte ou qu’un bureau d’étude suive le chantier.
Pour les toitures-terrasses, la plantation de végétaux spéciaux peut être une bonne option d’isolation. Dans ce cas, la toiture se compose d’un revêtement drainant, d’un revêtement étanche et d’une couche de substrat (mélange de minéraux) dans laquelle on plante des végétaux. Elle augmente la durée de vie du revêtement étanche, car elle le protège des chocs thermiques et des rayons UV.
Pour les toitures-terrasses, il est impossible d’isoler par l’intérieur, car placer un isolant contre le plafond du dernier étage de la construction crée un risque de condensation dans le logement.
Isoler les murs
Pour isoler les murs, deux solutions sont possibles. On peut les isoler par l’intérieur en fixant des panneaux isolants par vissage sur des lattes de bois avec création de lame d’air entre le mur et l’isolant. Cette technique est bien adaptée aux murs anciens, car elle limite la sensation de paroi froide tout en assurant une bonne régulation de l’hygrométrie. Cette solution permet de ne pas changer l’aspect extérieur de la maison, mais elle implique une diminution de la surface habitable et nécessite aussi des adaptations pour l’ouverture des portes, le passage des gaines électriques, etc. De plus, il est difficile d’assurer la continuité de l’isolation et de limiter les ponts thermiques notamment entre les sols et les murs.
On peut aussi isoler les murs par l’extérieur. L’Ademe conseille de choisir cette solution dans la mesure où elle permet de réaliser en même temps un ravalement, mais aussi de régler des problèmes d’humidité, notamment les remontées capillaires.
Cela implique que la maison puisse être modifiée de l’extérieur. Cette pratique fonctionne donc surtout avec les maisons sans intérêt architectural particulier ; les maisons anciennes en pierre de taille ne peuvent pas avoir ce type d’isolation.
Pour ce type de travaux, l’isolation est constituée de panneaux isolants fixés au mur par collage ou vissage. Ils sont recouverts d’un treillage collé puis d’un enduit de finition. Les panneaux peuvent aussi être installés sur des montants fixés au mur. Cet ensemble est protégé par un film pare-pluie ou un panneau respirant. Des panneaux horizontaux permettent de poser un bardage extérieur tout en ménageant une lame d’air entre l’isolant et le bardage. Par contre, les montants en bois créent des ponts thermiques qui diminuent la performance globale de l’isolation. Il faut donc poser une couche croisée d’isolant qui vient recouvrir les montants.
Cette isolation permet :
- de traiter un grand nombre de ponts thermiques.
- de limiter la condensation grâce à la continuité de l’isolant au niveau des planchers intermédiaires.
- de conserver l’inertie thermique des murs.
- de ne pas modifier les surfaces habitables.
- de protéger les murs des variations climatiques.
Le coût de cette technique est plus élevé que l’isolation par l’intérieur, car elle nécessite de changer les seuils des fenêtres, d’intégrer les descentes de gouttières, mais aussi de demander des permis de construire ou de faire une déclaration de travaux.
Les pouvoirs publics ont pourtant simplifié les procédures en cas de réalisation d’isolation par l’extérieur. Un bardage en bois peut remplacer le treillis métallique et l’enduit de finition.
Les progrès en matière d’isolation étant de plus en plus importants, il existe même des enduits isolants. Le système se compose d’un enduit isolant projeté sur le mur suivi d’un enduit de finition. Posez la question à l’artisan RGE.
Les balcons sont l’un des endroits où les ponts thermiques sont les plus importants. Lors d’une isolation par l’extérieur, le balcon vient rompre l’isolant, ce qui ne permet pas de traiter le pont thermique. Impossible de décrocher les balcons pour rompre le pont thermique, sauf à recréer une structure porteuse, notamment des supports métalliques au sol. Mais cette solution n’est pas utilisable partout.
Isolation des planchers
On peut isoler un plancher avec un isolant posé sur le plancher et recouvert d’un revêtement pour circuler, sauf si cela réduit de façon trop importante l’espace entre le sol et le plafond. De plus, cette solution implique de modifier les seuils de porte mais aussi de raboter les portes. C’est donc un système qui peut demander des travaux complémentaires.
Une maison avec un sous-sol ou un garage en rez-de-chaussée peut être isolée facilement par le plafond du garage à peu de frais. Certains isolants souples permettent de s’adapter à des surfaces rugueuses ou irrégulières, si elles sont planes comme l’est un plafond de garage par exemple.
La technique utilisée peut être celle d’équerres fixées sous la dalle qui soutiennent des rails métalliques parallèles. L’isolant est glissé entre les rails et la dalle. L’isolant peut aussi simplement être collé sous la dalle. Chaque panneau est alors garni de plots de mortier adhésif et plaqué sous le plancher. Mais le support doit être assez lisse, sinon l’isolant n’est pas posé de façon continue.
Isolation des parois vitrées
L’isolation de parois vitrées ne dépend pas seulement du vitrage, elle dépend aussi de la menuiserie, de la qualité de la mise en œuvre de la nouvelle fenêtre, mais également du coffre du volet roulant. La nature des volets et persiennes est tout aussi importante, car elle peut réduire les déperditions de chaleur.
La qualité du vitrage est exprimée par un coefficient de transmission thermique UW. Les menuiseries sont désormais à rupture de pont thermique, aussi bien en PVC, en bois, ou en aluminium. Le classement Acotherm garantit les performances thermiques et acoustiques des menuiseries.
Le classement AEV pour les menuiseries extérieures indique des niveaux de performance par rapport à la perméabilité à l’air (A), l’étanchéité à l’eau (E) et au vent (V). L’Ademe conseille de privilégier une classe A4 pour une très bonne étanchéité.
Pour le vitrage, le choix se fait entre un double vitrage classique qui emprisonne une lame d’air entre deux vitrages et un double vitrage à l’argon (un gaz rare) ainsi qu’une fine couche transparente peu émissive sur une des faces du verre.
L’Ademe conseille aussi de faire appel à des professionnels pour changer les fenêtres, car la mise en œuvre est fondamentale. Parfois, lorsqu’il est en bon état, l’ancien dormant (partie fixe de la fenêtre) peut être conservé. Dans ce cas, la nouvelle fenêtre et un nouveau dormant sont installés sur l’ancien.
Si l’ancien dormant est abîmé, la fenêtre est entièrement remplacée, mais cela nécessite des travaux de maçonnerie et de peinture. Il est parfois possible d’ajouter une deuxième fenêtre placée à l’intérieur ou à l’extérieur. Dans ce cas, il faut laisser des entrées d’air dans le logement afin que la ventilation se fasse correctement.
Les menuiseries sont importantes, car les vitrages sont devenus tellement performants que c’est souvent par la menuiserie que les entrées d’air se font.
Changer les fenêtres peut aussi avoir pour but de limiter les nuisances sonores. Ainsi, il faut poser des doubles vitrages d’épaisseur asymétrique de manière à casser les vibrations sonores. Une des vitres est plus épaisse que l’autre de quelques millimètres (6 mm par exemple). Dans ce cas, vous gagnez trois décibels. Autre solution : poser un vitrage acoustique.
Pour vos nouvelles fenêtres, il est possible de choisir entre trois possibilités : le PVC, le bois ou l’aluminium :
- Le PVC est facile d’entretien, car il se nettoie avec de l’eau savonneuse et il est le moins cher (presque 1/3 de moins que l’aluminium). Malheureusement, des menuiseries en aluminium ou en bois peuvent être exigées lors d’une rénovation dans un périmètre soumis à l’avis de l’architecte des bâtiments de France.
- Le bois est une matière première renouvelable et la fabrication de fenêtres en bois consomme peu d’énergie. Par contre, le bois nécessite un entretien régulier : décapage, peinture, etc. en moyenne tous les cinq ou dix ans en fonction de l’exposition de la façade.
- L’aluminium, quant à lui, est résistant et permet de réaliser des profilés fins à la fois élégants et rigides, ce qui augmente l’espace disponible pour le vitrage. Il ne réclame pas d’entretien et est recyclable. Par contre, ces fenêtres nécessitent beaucoup d’énergie au cours de leur fabrication.
Il est également possible d’opter pour des menuiseries mixtes : par exemple, une menuiserie PVC qui reçoit un habillage bois ou aluminium du côté extérieur. Cela ne nécessite pas d’entretien et permet de conserver l’aspect d’origine tout en changeant les fenêtres. Dans ce cas, le coût est celui du PVC.
Les coffrages de volets roulants créent également des ponts thermiques importants. Il faut donc les inclure dans l’isolation et il est même possible de remplacer le volet roulant traditionnel par un volet isolant. Dans ce cas, deux parois d’aluminium encadrent une mousse isolante. Pour les volets en PVC, une lame d’air est laissée entre deux parois de PVC.
Enfin, pour le vitrage acoustique, un verre feuilleté intégrant une liaison souple (intercalaire en plastique) au cœur du vitrage permet de gagner de neuf à douze décibels par rapport à un double vitrage standard.’exigences parfois obligatoires ou parfois fondées sur une initiative volontaire de la part du fabricant.
Le chauffage
En entrant dans un logement ou en visitant des logements à acheter, le mode de chauffage est l’une des premières questions qu’il faut poser. Si la maison est chauffée avec un chauffage central, demandez l’âge de la chaudière. En effet, la durée de vie d’une chaudière est de quinze ans environ et, si elle est plus vieille, elle peut consommer plus. Si vous souhaitez changer d’appareil, pensez à installer une chaudière à condensation. Celle-ci tire profit des fumées issues de la combustion du gaz ou du fioul. Grâce à un échangeur, elle récupère la vapeur d’eau pour réchauffer l’eau de la chaudière.
On estime que ce type de chaudière permet de diminuer la consommation de l’ordre de 12 à 15 %. Les chaudières à basse température permettent quant à elles de chauffer l’eau à une température moindre que les chaudières classiques pour maintenir une chaleur constante et une ambiance agréable. Cependant, il faut que la maison soit relativement bien isolée.
Quelle que soit la chaudière, il est important qu’elle soit entretenue une fois par an pour éviter une surconsommation, sans compter les problèmes de sécurité importants.
Si le chauffage est électrique et que les radiateurs sont anciens, vous pouvez changer ces convecteurs par des équipements plus performants. Des convecteurs électriques à inertie ou rayonnants permettent d’obtenir un meilleur confort et de réaliser des économies. Mais les professionnels s’accordent à dire que le chauffage électrique n’est satisfaisant que dans une maison bien isolée.
Enfin, n’oubliez pas la ventilation : elle est nécessaire mais ne doit pas être réglée à un niveau trop élevé au risque de perdre de la chaleur de façon importante. Si vous rénovez complètement une maison, vous pouvez installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC). Elle est très efficace mais doit être correctement réglée, sinon la déperdition en calories est très importante : l’air chaud est aspiré et envoyé à l’extérieur par une bouche d’aération. Certains systèmes sophistiqués permettent de récupérer les calories de l’air chaud avant de le rejeter vers l’extérieur. Il s’agit de la ventilation double flux, surtout installée dans des logements neufs.
Lorsque vous isolez, pensez que la ventilation doit être conservée. Une ventilation mécanique répartie (VMR) s’intègre facilement dans l’ancien, car elle ne nécessite pas de gaines. Elle consiste à équiper les pièces de service (cuisine, toilettes, salle de bains) d’un aérateur à deux vitesses et les pièces principales d’entrées d’air.