acheter-maison-travaux

Acheter une maison neuve en cours de construction

Sommaire

Acheter une maison avec travaux : quels avantages ?

Acheter avec travaux : quels points de vigilance ? 

Acheter un logement neuf en cours de construction Ă  un promoteur immobilier

Si vous dĂ©cidez de vous adresser Ă  un promoteur immobilier pour acquĂ©rir la maison de vos rĂŞves, deux types de contrats pourront vous ĂŞtre proposĂ©s : soit une Vente en l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA), soit un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI). Si chacun de ces deux contrat protège l’acheteur et engage le constructeur Ă  livrer la maison terminĂ©e, ils prĂ©sentent tout de mĂŞme quelques diffĂ©rences. A savoir :

• Le CCMI contiendra l’ensemble des informations inhĂ©rentes au projet de construction : les plans intĂ©rieurs et extĂ©rieurs de la maison neuve, les dĂ©tails concernant l’organisation du chantier de construction, la localisation du terrain Ă  construire, le prix du bien, le dĂ©lai d’exĂ©cution des travaux et, enfin, les rĂ©fĂ©rences de l’assurance du professionnel.
• Le « VEFA », quant Ă  lui, est un dispositif rĂ©glementĂ© par le Code de la Construction, qui permet la commercialisation d’un bien immobilier (un appartement, une maison isolĂ©e ou dans un lotissement) qui n’est pas encore construit ou qui est en cours de construction. Le VEFA indique : l’adresse du logement et sa situation dans le programme immobilier, les descriptifs du logement (surface, le nombre de pièces …), des matĂ©riaux utilisĂ©s et des Ă©quipements, la date de la vente et le dĂ©lai d’exĂ©cution des travaux, et, enfin, le prix, le montant des versements et les Ă©ventuelles conditions de rĂ©visions.

Acheter une maison en cours de construction Ă  un particulier

Il est possible d’acheter Ă  un particulier, une maison dont les travaux ne sont pas encore terminĂ©s. La raison la plus frĂ©quente de ces mises sur le marchĂ©, est que le propriĂ©taire ne souhaite pas – ou ne peut pas – achever ses travaux pour des raisons diverses (ex : divorce, problèmes de santĂ©, de financement etc.). Il dĂ©cide alors de vendre la bâtisse ( qui quelquefois, est tout juste composĂ©e des murs…)« en l’état Â», en laissant Ă  l’acquĂ©reur le soin d’achever les travaux. Le prix de vente d’un tel bien peut s’évĂ©rer intĂ©ressant car il est bien sĂ»r moins Ă©levĂ© qu’un logement sans travaux ou qu’un terrain nu sur lequel on fait intĂ©gralement bâtir. Cela peut d’ailleurs ĂŞtre, Ă  terme, gĂ©nĂ©rateur d’une jolie plus-value. Par ailleurs, acheter une maison inachevĂ©e permet l’obtention rapide et exempt de soucis administratifs, d’une propriĂ©tĂ© viabilisĂ©e qui s’accompagne dĂ©jĂ  d’un permis de construction. C’est enfin un moyen de finaliser les travaux selon son propre goĂ»t. Cependant, l’opĂ©ration peut aussi comporter des risques : achever les travaux de construction du logement peut ĂŞtre compliquĂ©, Ă  fortiori si le nouveau propriĂ©taire dĂ©cide de changer d’entrepreneur pour achever le chantier. En effet les artisans sont rĂ©ticents Ă  mettre leur propre garantie dĂ©cennale â€“ et leur responsabilitĂ© – en jeu sur un chantier commencĂ© par l’un de leurs confrères. Afin de se prĂ©munir d’éventuelles futures dĂ©convenues, acheter un bien inachevĂ© doit s’accompagner de quelques règles de prudence telles que :
• Réclamer un état des lieux détaillé des travaux déjà exécutés,
• Faire chiffre de manière la plus précise possible, les travaux restant à effectuer, avant de s’engager,
• S’assurer de la validitĂ© du permis de construire, et le transmettre au notaire qui en annexera une copie Ă  l’acte authentique de vente,
• Transmettre la dĂ©claration d’achèvement de travaux aux services de la mairie concernĂ©e.[/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container][fusion_global id= »3735″]